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vendredi 12 avril 2013

Nuit vingt-quatrième : Neuchâtel, Suisse.


Vue depuis le Chasseral
Nuit 24 ème : Neuchâtel
7 novembre 2012, Suisse.

Les chiffres:
Km: 166
Temps: 7 heures 21 minutes
Col: 4
Dénivellation positive: 2900m

Particularités:
Vacances improvisées obligent, me voici sur mon vélo en ce début novembre. La neige est tombée jusqu’en plaine voici quelques jours, mais le calme est revenu. Pour apporter un peu de nouveauté au projet, je m’embarque en direction du Jura, qui fait ainsi son apparition dans le projet.




Cette étape débute sous la grisaille à travers le canton de Vaud. Les jambes sont là ce matin et c’est à toute vitesse que je traverse le canton vallonné de Vaud, à travers champs, et campagnes. À peine plus d’une heure après mon départ, je me retrouve au pied du Jura vaudois, dans le très joli village de Baulmes. Je m’élance alors à l’assaut du court, mais difficile col de l’Aiguillon, culminant à 1320 m d’altitude. 7km à plus de 9% de pente moyenne… C’est une belle petite mise en jambe. 
Route glissante en grimpant l'aiguillon

La première partie d’ascension se fait en pleine forêt, les derniers kilomètres sont quant à eux beaucoup plus dégagés, ce qui me permet d’admirer le lac de Neuchâtel et les Alpes au loin. 
La neige est aussi présente sur le bord de la route, comme pour me rappeler que l’hiver ne va pas tarder. Une fois au col, la route s’aplatit enfin et je m’embarque à travers le Jura. Forêt et champs sont au menu avant de remonter sur quelques kilomètres, jusqu’au col des Etroits (1153 m) histoire d’ajouter un col de plus au projet. En effet, je repars sur mes traces avant de bifurquer sur l’est et le Val de Travers. Me voici dans le canton de Neuchâtel. Pendant plus de 2 heures, je vais pédaler ainsi sous la grisaille toujours, mais filant à pleine vitesse à travers ces vastes étendues de forêts et de champs. Les prés sont encore recouverts d’une fine couche de neige.



Val de Travers
Le froid, parfois piquant, ne m’empêche cependant pas de m’attaquer au col de la Vue-des-Alpes. Culminant à 1283 m d’altitude, il ne va pas s’avérer très difficile de le grimper, car je l’attaque depuis 1000 m d’altitude déjà. Simplement quelques kilomètres de montées atteignant à peine les 5%. Une fois le sommet atteint, la vue est belle sur les Alpes et après une courte pause chocolat chaud au sommet, je repars de plus belle, requinqué et motivé, en direction du Val de Ruz.






L’intention est de grimper jusqu’au sommet du Chasseral, histoire de terminer cette étape en toute  beauté. La descente du val de Ruz se fait à pleine vitesse, traversant forêts et villages à une vitesse folle. Mais bientôt la route s’aplatit, puis, gentiment mais sûrement, se met à monter. D’abord en un long faux plat très roulant, jusqu’au village de … J’y prends une petite route à travers la forêt, loin de la route principale que je suivais depuis ce matin. Pas de circulation sur cette route, mais une dénivellation positive élevée. Le soleil fait peu à peu son apparition, laissant apparaitre de magnifiques couleurs entre les nuages. Au fur et à mesure que je prends de l’altitude, la neige se fait de plus en plus présente pour finalement devenir une épaisse couche blanche de plus de 15 cm de chaque côté de la route. Entouré de cette vaste étendue blanche, j’ai l’impression qu’il me manque mes skis de fond. J’aperçois de mieux en mieux les vastes forêts que je surplombe maintenant, au-dessus desquelles toute cette neige que seule ma petite route bétonnée semble perturber, coupant cette étendue blanche en deux.
Le Chasseral
 J’atteins enfin le col du Chasseral (1507 m), qui m’offre un panorama incroyable sur les Trois-Lacs, les Préalpes et les lointains sommets alpins, entièrement recouverts de neige. Déjà bien fatigué, je décide quand même de continuer jusqu’au Mont-Chasseral, 100 m plus haut, cela représente 2 kilomètres de montée. Je suis entouré de mur de neige et freiné par ce vent glacial, ce qui ne m’empêche pas d’arriver au sommet.





Vue imprenable à 360°, le moment est magique. Le ciel est devenu complètement bleu maintenant et bien que la température soit de 0°C (ajoutez-y un vent violent) je profite de la magie du lieu pour me reposer un peu et, tout simplement, admirer… Derrière moi, côté France, une épaisse mer de brouillard se lève pour venir petit à petit me caresser les pieds. À ma droite le Jura, enfin une mer de brouillard le recouvrant. À ma gauche un panorama sur les Alpes bernoises et toute la région des trois lacs. L’instant est unique. Mais glacial…
La descente sur la ville de Neuchâtel se fait tout d’abord à travers cette épaisse mer de brouillard, avant de passer en dessous et de découvrir un coucher de soleil sur les bords du lac de Neuchâtel, puis de rejoindre le centre-ville, la nuit tombée. Bien refroidi, mais au combien émerveillé…

Lac de Neuchâtel en descendant le Chasseral

jeudi 11 avril 2013

Nuit 23ème : Cormet de Roselend, France








Nuit 23ème : Cormet de Roselend, France
22 octobre 2012.


Les chiffres du jour :
Cols : 4
Km : 100
Temps :
Dénivellation positive : 3600m


Particularités :

Pour terminer ce week-end savoyard, les routes habituelles du Tour de France seront à l’honneur avec l’ascension du mythique col de la Colombière, ainsi que le col des Aravis, plus facile.


Plus habitués aux lourdes étapes comme celle d’hier (5 cols totalisant 4200 m d’ascensions), je me lève encore bien fatigués et les jambes lourdes, essayant de reprendre un maximum de force lors du petit déjeuner qui m’est proposé dans mon hôtel à Cluses. Le but étant de profiter le plus possible de la météo, plutôt douce et clémente de ce dernier week-end avant le chanement d'heure dès la semaine prochaine, marquant les premiers frimas de l'hiver.
Le Reposoir


Après quelques kilomètres de mises en jambes pour sortir de la ville de Cluses, je retrouve une route plus tranquille en me lançant à l’assaut du col de la Colombière avec ses 17 km d’ascensions, qui me mèneront à une altitude de 1618 m.
Col mythique, car maintes fois escaladés par le Tour de France, le col de la Colombière est un col très régulier qui est composé de deux paliers.
Le premier débute à la sortie du village de Scionzier et me mène sur une petite dizaine de kilomètres très roulants, jusqu’au petit village du Reposoir. Cette partie reste plutôt facile, car très régulière. Traversant une épaisse forêt, elle ne m’offre cependant pas de points de vue remarquables.
En arrivant au col de la Colombière
Le deuxième palier, bien plus difficile, va véritablement transformer cette ascension. En quittant le Reposoir et son replat justifiant le nom du lieu, la route esquisse quelques virages en épingle, puis s’élance dans le flanc de la montagne en direction du col. Totalement dégagés, ces sept derniers kilomètres permettent de superbes points de vue sur la vallée en contrebas, sublimée par les nombreuses forêts aux couleurs automnales s’asseyant aux pieds des sommets rocailleux. Les derniers kilomètres sont de toutes beautés, malgré la difficulté de la pente. J’arrive sans trop de problèmes au sommet du col de la Colombière, qui offre lui aussi de jolis panoramas, notamment sur l’autre versant que je m’apprête à redescendre.



La Clusaz
La descente n’est pas mal non plus et me permet de découvrir une superbe région enjolivée par le soleil, qui fait son retour. Après un court replat, je remonte doucement en direction du col des Aravis, col très roulant et sans grand relief ; où un chocolat chaud me permettra de redescendre plus sereinement la vallée, à travers de nombreuses forêts toujours aussi multicolores. Pour raccourcir le trajet et me permettre de découvrir un nouveau col, je retrouve mon père qui me prend en voiture pour franchir le col des Saisies, précédemment grimpé au mois de juillet de cette année 2012. Remontant sur mon vélo dans le très beau village de Beaufort, je découvre le Beaufortain avec émerveillement, remontant en direction d’Arêches. Le soleil a fait son grand retour et la fatigue est palpable. Me trompant de vallée, je remonte sur un cul-de-sac et perds beaucoup de temps et de force dans l’aventure. 



Après avoir retrouvé ma route, je m’attaque enfin au col du Pré, petit col peu fréquenté qui me mène tout d’abord à travers champs sur une très petite route raide dessinant de nombreux virages en épingle. La route est dure et me cause plus d’un tourment, mon rythme baissant au fil des kilomètres. Sur les cinq derniers kilomètres, je m’enfonce dans une forêt qui m’enlève tout panorama sur ces magnifiques montagnes qui m’entourent. Je suis très fatigué lorsque j’atteins enfin le panneau signifiant mon arrivée au col du Pré, situé à 1703 m d’altitude. Redescendant pour rejoindre la route principale, je découvre soudainement un incroyable panorama sur le barrage de Roselend, s’étalant de toute son eau devant moi et d’où je peux apercevoir le sommet du mont Blanc, entre deux nuages. Les derniers kilomètres de cette virée me mènent tranquillement jusqu’au Cormet de Roselend (1968 m) où je retrouve mon père et son bus. Le lieu est vraiment somptueux, sauvage et tranquille. C’est ainsi que se termine cette belle et improvisée excursion savoyarde. L’hiver approchant à grands pas, je savoure longuement ces instants avant de nouvelles virées, qui s’annoncent plus fraîches. 

Fin d'étape au cormet de Roselend


Bike for africpédale pour togotochildren


jeudi 28 mars 2013

Nuit vingt-deuxième : Col de Pierre Carrée








Val d'abondance
Nuit vingt-deuxième : Col de Pierre Carrée, 
21 octobre 2012., Haute-Savoie, France. 

Les chiffres du jour :
Km : 158
Temps:
Cols : 5
Dénivéllation positive : 4200m

Particularités :
avec ces 4200m de dénivéllation positive cette étape demeure la 3ème plus difficile du projet Bike for africa  en terme d’ascensions. Surtout élle marque un retour impressionnant sur le vélo moins de 3 mois après ma fracture de la clavicule, la forme est bien de retour !

En ce dernier week-end à horaires estivales la météo est très clémente avec des température d’été en montagnes. C’est donc a 8 heures que je quittes La Barboleuse en direction de Monthey avant de remonter le Pas de Morgins qui me mènera en Haute –Savoie. Ä Monthey je retrouve mon père qui m’accompagnera en voiture lors de ce week-end savoyard.
Le Pas de Morgins depuis Monthey n’est pas un col très exigeant mais il permet de joli point de vues sur le Chablais que je laisse derrière moi. Sur 17km très roulant et régulier je grimpe environs de 950m, arrivant a une altitude maximale de 1369m au Pas de Morgins.





Pas de morgins

Me voici a la frontière française, découvrant le très calme Val d’abondance, déserté des touriste en ce mois d’octobre. Le ciel est toujours aussi bleu, la température très agréable et la descente du Val d’abondance  se fait donc très rapidement, filant a tombeaux ouverts a travers les vastes forêts qui peuplent là région.


en grimpant le col du corbier
Arrivé au village de Bonnevaux, je me lance a l’assaut du très court col du Corbier, 6km de lacets a travers champs, longeant la forêt, qui me mène a 1230m d’altitude et la petite station du col, désértée des touristes elles aussi. Les jambes sont là àujourd'hui, là tempéràture aussi et la proximité de l'hiver me permet de profiter un maximum de ces derniers "beaux jours". Redescendu sur la vallée parallèle, je remonte la Dranse en direction de la très connue station de Morzine, sur une plus grande route guère appréciable. Lgion est très boisée et en ce milieu d' automne les couleurs que projettent toute cette végétation sont un pur régal pour les yeux.
D' autant plus que 3km avant d’arriver à la station de Morzine, je bifurque en direction col de La Joux Verte. Dès lors, quittant la route principale je découvre une région plus sauvage et logiquement plus agréable a pédaler, très tranquille et paisible. après quelques km de faux plats montants, j’atteints le Lac de Montriond, encastré entre rocher et forêt.  Puis s’enfonçant dans cette forêt la route se met alors à grimper plus séchement et, une fois la forêt traversée, me permet de magnifiques points de vue. Après près de 2 heures d' acensions j’atteints enfin le col, situé à 1760m d’altitude et a seulement 2 km de la mythique station d’avoriaz. Mais pour m’éviter un détour inutile pour voir une station hupée mais déserte en cette saison "morte", je redescends directement sur Morzine après une courte pause au col de là joux verte. La descente est très dégaée et m'offre de jolis panoramas sur Morzine que j’atteints rapidement. 

au col de la Joux Verte





Mais pas de repos avant le prochain col, le col de Joux Plane, ressemblant étrangement au col de la Joux Verte, bien que plus raide et plus court. La chaleur est tout de même pesante et je laisse beaucoup de forces  et de temps lors de cette pénible ascension. Une fois au sommet le ciel se couvre dangereusement mais semble tenir bon, laissant apparaître bon nombre de sommets savoyards, se dressant devant moi tel des gént . La descente, raide et tout en virae sur la déserte station de Samoëns me permet de récupérer un tànt soit peu de force, heureusement car il me reste encore un col a grimpé et pas des moindres : le col de Pierre Carrée, 20km d’ascension pour atteindre l’altitude de 1844m d’altitude, sommet et terminus de cette longue et dure journée.   


Samoëns
Après une périlleuse descente et de longs km de plats « transitoires » sans interêts, me voici enfin au pied du col de Pierre Carrée, prêt a en découdre avec cette dernière difficulté de la journée. La motivation est difficile, l’énergie me manque et les premiers km d’ascension, faux plats interminables, n’arrangent rien. Mais l’idée de franchir une dernière fois la barre des 4000m de dénivellation positif sur une même journée avant la fin de l’année, histoire de compléter définitivement mon retour sur le vélo, est plus fort que mon manque de motivation. Un coca - et surtout le sucre qu’il contient- fera le reste.
Peu a peu, village après village,  km après km, cette ascension devient intéressante, bien que de plus en plus difficile. Les points de vues sont de plus en plus fréquents, la circulation baisse, et les nuages n’ont plus rien de menaçants, tournants même au rose en accord avec le soleil qui se couche . Les 9 derniers km se pédalent ainsi, au milieu d’une forêt de conifères, puis, lors du derniers km, la surplombant, laissant apparaître en face de moi de nombreux sommets qui me sont inconnus, rendus sombres par le crépuscule.
Mon père m’attends sagement au col, et c’est ensemble que nous regardons les dernières lueurs du jours. dmiratifs devant tels spectacles, nos regards d’adultes se transforment en celui d’enfant qui s’émerveillent devant une voiture de courses… Mais déjà la nuit nous rattrape…
Nous finirons l’étape ensemble, en voiture avant de trouver une chambre en plaine dans la ville de Cluses, pour mieux se rapprocher des cols de demain, ceux du Tour de France, Colombière, Aravis et Roselend. Et déguster une tartiflette, spécialité savoyarde, pour reprendre des forces… Aujourd'hui on a beaucoup grimpé, demain on recommence…


au col de Pierre Carrée

 Bike for Africa pédale pour togotochildren

samedi 23 mars 2013

Nuit vingt-et-unième. Brig, Suisse.





Nuit vingt-et-unième:
 Brig. 12 octobre 2012, Valais, Suisse.
La vallée de l'Urnseren



Les chiffres du jour :
Km : 149
Temps : 7 heures 47 minutes
Cols : 2
Dénivellation positive : 3200m                                                  

Particularités :

avec l’ascension du Sustenpass et du col de la Furka, cette étape difficile m’a permis de grimper les deux derniers cols Suisse à fermeture hivernale et situé à plus de 2000m d’altitude qui manquait encore à ce projet. Un premier accomplissement conséquent.


En descendant le grimselpass
La journée commence tranquillement avec la fin de la descente du grimsel  grimpé hier en fin d’après-midi. après une dizaine de km de descente à travers les alpages puis une forêt, j'atteints le village d’Innertkirchen, marquant le début des choses sérieuses. En effet c’est ici que je m’embarque a l’assaut du monstrueux Sustenpass, reliant les cantons de Berne et de Uri. grimper le col du Susten n’est jamais une mince affaire, alors lorsque la pluie s’en mêle…26km d’ascension pour 1600m de dénivéllation positive, plus de 2 heures à pédaler sous une pluie de plus en plus froide au fil de l’ ascension, le col du Susten ne m’aura  pas épargné :

Les 12 premiers km ne sont pas très raide et encore sec. J’atteints lors le gadmental où commence la véritable  ascension du Sustenpass. Dès lors cette journée devient à la fois splendide et cauchemardesque. Splendide car la région que je découvre est vraiment magnifique :  remontant une forêt avant  de la surplomber puis de longer l’impressionnant Steingletscher durant les derniers km. Cauchemardesque car la pluie fine du début d'ascension se transforme en véritable déluge sur toute la deuxième partie. Par une température de 3°C au col, à 2226m d'altitude c’est donc glacé et trempé que je file en vitesse boire un chocolat  chaud.

Sustenpass
Heureusement la pluie cesse rapidement lors de la descente sur Wassen  dans le canton de Uri, laissant même apparaître quelques timides mais bien appréciable éclaircies. La descente sur Wassen est très rapide (19km pour 1300m de descente) et permet de très joli point de vues sur toute la vallée que je m’ apprête à remonter en direction du col de la Furka.






Remontant dans un premier temps en direction de la station de andermatt je découvre une route impressionnante, serpentant à travers des gorges très abrupte, pénétrant par moment la montagne  avant de ressortir à l'air libre quelques mètre plus haut. a  andermatt j'arrive dans la vallée de l’Urnseren, plus plate et éclairées, qui me mène au pied du col de la Furka sur une longue ligne droite au milieu des ces impressionnantes montagnes.

Wassen
Cependant les rayons de soleil se font de plus en plus rares et la pluie guette à nouveau lorsque je m'attaque
au 13 derniers km, les plus durs, qui me mèneront au sommet du très haut col de la Furka situé à 2436m d'altitude. après quelques impressionnant virages ecaladant cette paroi que consitue les premiers km d’ascensions, un point de vue me permet d’ apercevoir l’entier de la vallée que je viens de remonter. Puis, sur une route à nouveau plus plate et loniligne, j'aperçois bientôt le col et le chemin qu'il me reste à parcourir pour l'atteindre, quelques km devant moi. Peinant de plus en plus pour terminer cette ascension, un léger vent de face se lève pour ne rien arranger.  Soudain la pluie fait son retour, devenant même neige sur les derniers km avant le col, que je termine congelé.



Le col de la Furka sous l neige

Heureusement cette soudaine tempête de neige va s'avérer courte, et  bien que congelé sur tout le corps je rejoins le Val de Conches précédemment traversé hier, bouclant ainsi ma boucle autour de ces magnifiques massifs montagneux… Le soleil fera même un retour fort appréciable lors des derniers km de descente menant à Brig,  partagé avec un sympathique cycliste allemand rencontré le long de la route.