Les chiffres du jour :
Cols :
4
Km :
100
Temps :
Dénivellation
positive : 3600m
Particularités :
Pour
terminer ce week-end savoyard, les routes habituelles du Tour de France seront à
l’honneur avec l’ascension du mythique col de la Colombière, ainsi que le col
des Aravis, plus facile.
Plus
habitués aux lourdes étapes comme celle d’hier (5 cols totalisant 4200 m d’ascensions),
je me lève encore bien fatigués et les jambes lourdes, essayant de reprendre un
maximum de force lors du petit déjeuner qui m’est proposé dans mon hôtel à
Cluses. Le but étant de profiter le plus possible de la météo, plutôt douce et
clémente de ce dernier week-end avant le chanement d'heure dès la semaine prochaine, marquant les premiers frimas de l'hiver.
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Le Reposoir |
Après
quelques kilomètres de mises en jambes pour sortir de la ville de Cluses, je
retrouve une route plus tranquille en me lançant à l’assaut du col de la
Colombière avec ses 17 km d’ascensions, qui me mèneront à une altitude de 1618 m.
Col mythique,
car maintes fois escaladés par le Tour de France, le col de la Colombière est
un col très régulier qui est composé de deux paliers.
Le
premier débute à la sortie du village de Scionzier et me mène sur une petite
dizaine de kilomètres très roulants, jusqu’au petit village du Reposoir. Cette
partie reste plutôt facile, car très régulière. Traversant une épaisse forêt,
elle ne m’offre cependant pas de points de vue remarquables.
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En arrivant au col de la Colombière |
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La Clusaz |
Après
avoir retrouvé ma route, je m’attaque enfin au col du Pré, petit col peu
fréquenté qui me mène tout d’abord à travers champs sur une très petite route raide
dessinant de nombreux virages en épingle. La route est dure et me cause
plus d’un tourment, mon rythme baissant au fil des kilomètres. Sur les cinq
derniers kilomètres, je m’enfonce dans une forêt qui m’enlève tout panorama sur
ces magnifiques montagnes qui m’entourent. Je suis très fatigué lorsque j’atteins
enfin le panneau signifiant mon arrivée au col du Pré, situé à 1703 m d’altitude.
Redescendant pour rejoindre la route principale, je découvre soudainement un
incroyable panorama sur le barrage de Roselend, s’étalant de toute son eau devant
moi et d’où je peux apercevoir le sommet du mont Blanc, entre deux nuages. Les
derniers kilomètres de cette virée me mènent tranquillement jusqu’au Cormet de
Roselend (1968 m) où je retrouve mon père et son bus. Le lieu est vraiment
somptueux, sauvage et tranquille. C’est ainsi que se termine cette belle et
improvisée excursion savoyarde. L’hiver approchant à grands pas, je savoure
longuement ces instants avant de nouvelles virées, qui s’annoncent plus fraîches.
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