Rechercher dans ce blog

jeudi 11 avril 2013

Nuit 23ème : Cormet de Roselend, France








Nuit 23ème : Cormet de Roselend, France
22 octobre 2012.


Les chiffres du jour :
Cols : 4
Km : 100
Temps :
Dénivellation positive : 3600m


Particularités :

Pour terminer ce week-end savoyard, les routes habituelles du Tour de France seront à l’honneur avec l’ascension du mythique col de la Colombière, ainsi que le col des Aravis, plus facile.


Plus habitués aux lourdes étapes comme celle d’hier (5 cols totalisant 4200 m d’ascensions), je me lève encore bien fatigués et les jambes lourdes, essayant de reprendre un maximum de force lors du petit déjeuner qui m’est proposé dans mon hôtel à Cluses. Le but étant de profiter le plus possible de la météo, plutôt douce et clémente de ce dernier week-end avant le chanement d'heure dès la semaine prochaine, marquant les premiers frimas de l'hiver.
Le Reposoir


Après quelques kilomètres de mises en jambes pour sortir de la ville de Cluses, je retrouve une route plus tranquille en me lançant à l’assaut du col de la Colombière avec ses 17 km d’ascensions, qui me mèneront à une altitude de 1618 m.
Col mythique, car maintes fois escaladés par le Tour de France, le col de la Colombière est un col très régulier qui est composé de deux paliers.
Le premier débute à la sortie du village de Scionzier et me mène sur une petite dizaine de kilomètres très roulants, jusqu’au petit village du Reposoir. Cette partie reste plutôt facile, car très régulière. Traversant une épaisse forêt, elle ne m’offre cependant pas de points de vue remarquables.
En arrivant au col de la Colombière
Le deuxième palier, bien plus difficile, va véritablement transformer cette ascension. En quittant le Reposoir et son replat justifiant le nom du lieu, la route esquisse quelques virages en épingle, puis s’élance dans le flanc de la montagne en direction du col. Totalement dégagés, ces sept derniers kilomètres permettent de superbes points de vue sur la vallée en contrebas, sublimée par les nombreuses forêts aux couleurs automnales s’asseyant aux pieds des sommets rocailleux. Les derniers kilomètres sont de toutes beautés, malgré la difficulté de la pente. J’arrive sans trop de problèmes au sommet du col de la Colombière, qui offre lui aussi de jolis panoramas, notamment sur l’autre versant que je m’apprête à redescendre.



La Clusaz
La descente n’est pas mal non plus et me permet de découvrir une superbe région enjolivée par le soleil, qui fait son retour. Après un court replat, je remonte doucement en direction du col des Aravis, col très roulant et sans grand relief ; où un chocolat chaud me permettra de redescendre plus sereinement la vallée, à travers de nombreuses forêts toujours aussi multicolores. Pour raccourcir le trajet et me permettre de découvrir un nouveau col, je retrouve mon père qui me prend en voiture pour franchir le col des Saisies, précédemment grimpé au mois de juillet de cette année 2012. Remontant sur mon vélo dans le très beau village de Beaufort, je découvre le Beaufortain avec émerveillement, remontant en direction d’Arêches. Le soleil a fait son grand retour et la fatigue est palpable. Me trompant de vallée, je remonte sur un cul-de-sac et perds beaucoup de temps et de force dans l’aventure. 



Après avoir retrouvé ma route, je m’attaque enfin au col du Pré, petit col peu fréquenté qui me mène tout d’abord à travers champs sur une très petite route raide dessinant de nombreux virages en épingle. La route est dure et me cause plus d’un tourment, mon rythme baissant au fil des kilomètres. Sur les cinq derniers kilomètres, je m’enfonce dans une forêt qui m’enlève tout panorama sur ces magnifiques montagnes qui m’entourent. Je suis très fatigué lorsque j’atteins enfin le panneau signifiant mon arrivée au col du Pré, situé à 1703 m d’altitude. Redescendant pour rejoindre la route principale, je découvre soudainement un incroyable panorama sur le barrage de Roselend, s’étalant de toute son eau devant moi et d’où je peux apercevoir le sommet du mont Blanc, entre deux nuages. Les derniers kilomètres de cette virée me mènent tranquillement jusqu’au Cormet de Roselend (1968 m) où je retrouve mon père et son bus. Le lieu est vraiment somptueux, sauvage et tranquille. C’est ainsi que se termine cette belle et improvisée excursion savoyarde. L’hiver approchant à grands pas, je savoure longuement ces instants avant de nouvelles virées, qui s’annoncent plus fraîches. 

Fin d'étape au cormet de Roselend


Bike for africpédale pour togotochildren


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire