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jeudi 28 mars 2013

Nuit vingt-deuxième : Col de Pierre Carrée








Val d'abondance
Nuit vingt-deuxième : Col de Pierre Carrée, 
21 octobre 2012., Haute-Savoie, France. 

Les chiffres du jour :
Km : 158
Temps:
Cols : 5
Dénivéllation positive : 4200m

Particularités :
avec ces 4200m de dénivéllation positive cette étape demeure la 3ème plus difficile du projet Bike for africa  en terme d’ascensions. Surtout élle marque un retour impressionnant sur le vélo moins de 3 mois après ma fracture de la clavicule, la forme est bien de retour !

En ce dernier week-end à horaires estivales la météo est très clémente avec des température d’été en montagnes. C’est donc a 8 heures que je quittes La Barboleuse en direction de Monthey avant de remonter le Pas de Morgins qui me mènera en Haute –Savoie. Ä Monthey je retrouve mon père qui m’accompagnera en voiture lors de ce week-end savoyard.
Le Pas de Morgins depuis Monthey n’est pas un col très exigeant mais il permet de joli point de vues sur le Chablais que je laisse derrière moi. Sur 17km très roulant et régulier je grimpe environs de 950m, arrivant a une altitude maximale de 1369m au Pas de Morgins.





Pas de morgins

Me voici a la frontière française, découvrant le très calme Val d’abondance, déserté des touriste en ce mois d’octobre. Le ciel est toujours aussi bleu, la température très agréable et la descente du Val d’abondance  se fait donc très rapidement, filant a tombeaux ouverts a travers les vastes forêts qui peuplent là région.


en grimpant le col du corbier
Arrivé au village de Bonnevaux, je me lance a l’assaut du très court col du Corbier, 6km de lacets a travers champs, longeant la forêt, qui me mène a 1230m d’altitude et la petite station du col, désértée des touristes elles aussi. Les jambes sont là àujourd'hui, là tempéràture aussi et la proximité de l'hiver me permet de profiter un maximum de ces derniers "beaux jours". Redescendu sur la vallée parallèle, je remonte la Dranse en direction de la très connue station de Morzine, sur une plus grande route guère appréciable. Lgion est très boisée et en ce milieu d' automne les couleurs que projettent toute cette végétation sont un pur régal pour les yeux.
D' autant plus que 3km avant d’arriver à la station de Morzine, je bifurque en direction col de La Joux Verte. Dès lors, quittant la route principale je découvre une région plus sauvage et logiquement plus agréable a pédaler, très tranquille et paisible. après quelques km de faux plats montants, j’atteints le Lac de Montriond, encastré entre rocher et forêt.  Puis s’enfonçant dans cette forêt la route se met alors à grimper plus séchement et, une fois la forêt traversée, me permet de magnifiques points de vue. Après près de 2 heures d' acensions j’atteints enfin le col, situé à 1760m d’altitude et a seulement 2 km de la mythique station d’avoriaz. Mais pour m’éviter un détour inutile pour voir une station hupée mais déserte en cette saison "morte", je redescends directement sur Morzine après une courte pause au col de là joux verte. La descente est très dégaée et m'offre de jolis panoramas sur Morzine que j’atteints rapidement. 

au col de la Joux Verte





Mais pas de repos avant le prochain col, le col de Joux Plane, ressemblant étrangement au col de la Joux Verte, bien que plus raide et plus court. La chaleur est tout de même pesante et je laisse beaucoup de forces  et de temps lors de cette pénible ascension. Une fois au sommet le ciel se couvre dangereusement mais semble tenir bon, laissant apparaître bon nombre de sommets savoyards, se dressant devant moi tel des gént . La descente, raide et tout en virae sur la déserte station de Samoëns me permet de récupérer un tànt soit peu de force, heureusement car il me reste encore un col a grimpé et pas des moindres : le col de Pierre Carrée, 20km d’ascension pour atteindre l’altitude de 1844m d’altitude, sommet et terminus de cette longue et dure journée.   


Samoëns
Après une périlleuse descente et de longs km de plats « transitoires » sans interêts, me voici enfin au pied du col de Pierre Carrée, prêt a en découdre avec cette dernière difficulté de la journée. La motivation est difficile, l’énergie me manque et les premiers km d’ascension, faux plats interminables, n’arrangent rien. Mais l’idée de franchir une dernière fois la barre des 4000m de dénivellation positif sur une même journée avant la fin de l’année, histoire de compléter définitivement mon retour sur le vélo, est plus fort que mon manque de motivation. Un coca - et surtout le sucre qu’il contient- fera le reste.
Peu a peu, village après village,  km après km, cette ascension devient intéressante, bien que de plus en plus difficile. Les points de vues sont de plus en plus fréquents, la circulation baisse, et les nuages n’ont plus rien de menaçants, tournants même au rose en accord avec le soleil qui se couche . Les 9 derniers km se pédalent ainsi, au milieu d’une forêt de conifères, puis, lors du derniers km, la surplombant, laissant apparaître en face de moi de nombreux sommets qui me sont inconnus, rendus sombres par le crépuscule.
Mon père m’attends sagement au col, et c’est ensemble que nous regardons les dernières lueurs du jours. dmiratifs devant tels spectacles, nos regards d’adultes se transforment en celui d’enfant qui s’émerveillent devant une voiture de courses… Mais déjà la nuit nous rattrape…
Nous finirons l’étape ensemble, en voiture avant de trouver une chambre en plaine dans la ville de Cluses, pour mieux se rapprocher des cols de demain, ceux du Tour de France, Colombière, Aravis et Roselend. Et déguster une tartiflette, spécialité savoyarde, pour reprendre des forces… Aujourd'hui on a beaucoup grimpé, demain on recommence…


au col de Pierre Carrée

 Bike for Africa pédale pour togotochildren

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