Nuit
quatorzième :
Camping Preluk, Opatija.
Km 1988. 23
Juin 2012. Hrvatska.
Les
chiffres du jour :
Km :
125
Temps : 6h15
Col :
1
Dénivellation
positive :
Particularités :
Arrivée au
bord de l’Adriatique et Rijeka, terminus de ce voyage. Dernière étape du voyage
avant le retour en Suisse 24 heures après mon arrivée à Rijeka.
Dernière
journée de vélo. Certainement la plus tranquille de toute. Sur ma route en
direction de l’Adriatique. Je découvre le Parc National de Risnjak et ces alentours.
Très montagneuse et forêstière, la région est agréable à découvrir à vélo, même
si les montées et descente incessante sont tout de même exigeantes. De petits
villages bordent la route de temps à autre mais la région reste calme et peu
fréquentée. Ainsi je pédale plus de 70km, sans jamais arrêter de monter et
descendre, attendant patiemment d’arriver enfin au bord de l’Adriatique. Après
plusieurs km de montée continuelle, je découvre une végétation qui se fait de plus en plus sèche
et rocailleuse, les épineux et quelques prés remplaçant la forêt beaucoup plus
danse des kilomètre précédents. Soudain un panneau m’indique que je me trouve au sommet d’un col !
Le Gornje Jelenje, 880m au dessus du niveau de la mer. Un second panneau
indique la direction pour aller à…Split, qui devrait se trouver plusieurs
centaines de km au Sud… Le doute m’assaille…Que fait ce col sur ma route ?
Ai-je pris la bonne route ? Toujours est-il que ça m’en fait 42, de cols.
Mais toujours pas d’Adriatique !
Première vue sur l'Adriatique |
Il me faudra plus d’une heure pour arriver au port de
Rijeka, et une heure encore pour acheter mon billet de train pour rentrer au
pays demain et m’assurer ainsi un retour tranquille et dans les temps pour
reprendre le travail. Le reste ce sera baignade, trouver un endroit tranquille
au bord de mer et profiter de cette dernière soirée. A 15 heures on mesure… 37°C . Grosse baignade ! Le
camping à Opatija, 15km plus loin et les pieds dans l’eau, fera l’affaire. Rijeka,
ancienne ville italienne dont le nom signifie fleuve en serbo-croate, – anciennement appelée « Fiume », fleuve en italien – est le plus grand
port de Croatie. Ville marchande elle attire moins de touristes que plus au Sud
de la Croatie ,
à Split ou Dubrovnik par-exemple. Les touristes sont majoritairement des
slovènes et des croates, ce qui ne me gênent en aucun cas car ainsi on reste
bien loin des côtes surpeuplées plus au Sud. Peut-être moins
« extraordinaire » que Split, Dubrovnik ou Zadar, Rijeka fera
néanmoins totalement l’affaire.
Après un tour au marché et quelques heures de visite de Rijeka à vélo, il est temps de rejoindre la gare. Sur la route, peu avant la gare, je franchis symboliquement la barre des
L’horloge de la gare indique 11h50, mon train est là et mon compteur est stoppé
dans son élan, net, indiquant « 2003 km ». Mes quatre sacoches et mon
sac à dos qui m’ont accompagné à travers toute cette aventure remplissent dorénavant
une bonne partie du compartiment. Ma tente est définitivement pliée, mes
gourdes rangées et mon vélo semble perdu dans ce wagon trop petit pour lui. Il est
midi, mon train est à l’heure (ce doit bien être le seul de toue la Croatie ). Il part. Et moi
avec.
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